Quand les moteurs luttent contre les pirates

L'Alliance pour la propriété intellectuelle annonce aujourd'hui que les moteurs de recherche rétrogradent les sites de pirates  Google et Bing de Microsoft ont souscrit à un code de bonnes pratiques volontaire et veilleront à ce que les sites Web incriminés soient rétrogradés dans leurs résultats de recherche.  L'industrie du divertissement a conclu un accord avec les géants de la technologie après des pourparlers négociés avec le gouvernement.  L'initiative se déroulera parallèlement aux mesures anti-piratage existantes. Le code - qui serait le premier du genre au monde - devrait être opérationnel d'ici l'été.  Google a indiqué que ces efforts fourniraient un moyen de vérifier l'efficacité de ses efforts existants en matière de lutte contre le piratage, au lieu de les engager à ajouter de nouvelles mesures.  L'Office de la propriété intellectuelle a dirigé les débats avec l'aide du Département de la culture, des médias et des sports.  Le gardien des communications Ofcom a soutenu les discussions en explorant des techniques qui pourraient être utilisées pour garantir que les utilisateurs d'Internet évitent de rencontrer des contenus illégaux.  Risques liés à la sécurité Au Royaume-Uni, les mesures anti-piratage actuelles incluent le blocage de sites ordonné par un tribunal, les efforts visant à réduire le nombre de publicités apparaissant sur des sites Web illégaux et la campagne de sensibilisation Obtenir le bon à partir d'un site authentique, qui encourage les fans à soutenir le processus de création.  Les organisateurs du nouvel accord affirment qu'à l'avenir, les utilisateurs d'Internet seront plus susceptibles d'être dirigés vers des fournisseurs authentiques que des sites pirates où leur sécurité en ligne pourrait être menacée.  Eddy Leviten, directeur général de l'Alliance pour la propriété intellectuelle, a déclaré: "Parfois, les gens vont chercher quelque chose et finissent par se faire prendre à leur insu à un contenu piraté.  "Ce que nous voulons garantir, c'est que les résultats en haut des moteurs de recherche soient les plus authentiques. Il s'agit de protéger les utilisateurs d'internet, mais également de protéger les créateurs de ce contenu."  Stan McCoy, de la Motion Picture Association en Europe, a accueilli favorablement le code de pratique, déclarant que les sites Web piratés sont actuellement trop faciles à trouver via les moteurs de recherche.  Geoff Taylor, directeur général de la BPI, a déclaré: "Une innovation en ligne dynamique et réussie nécessite un écosystème qui fonctionne pour tout le monde, les utilisateurs, les entreprises technologiques, les artistes et les créateurs.  "Le code ne sera pas une solution miracle, mais cela signifiera que les sites illégaux sont rétrogradés plus rapidement des résultats de la recherche et que les fans recherchant de la musique ont plus de chances de trouver un site équitable."  La BBC a bien compris que même si Google avait souscrit au code, elle estimait déjà disposer de suffisamment de mesures pour lutter contre le piratage et ne prévoyait pas de changement immédiat de sa politique.  La société supprime déjà des liens de page spécifiques de ses résultats de recherche lorsque les titulaires de droits fournissent des preuves d'infraction au droit d'auteur. Cela donne également un rang inférieur aux sites Web qui attirent un nombre important de telles demandes de retrait.  "Google est un partenaire actif depuis de nombreuses années dans la lutte contre le piratage en ligne", a déclaré un porte-parole de la société.  "Nous restons déterminés à lutter contre ce problème et nous espérons pouvoir poursuivre notre partenariat avec les détenteurs de droits."  Le correspondant technologique de la BBC, Rory Cellan-Jones, a déclaré que si les industries du film et de la musique ne pensaient pas que le nouveau code avait amélioré la situation, elles s'attendraient à ce que le gouvernement accroisse la pression sur les moteurs de recherche. Retrouvez plus d'informations sur l'agence en référencement naturel.